Je suis un citoyen lambda du Ba de Gué Gué, Abel Minlama, C’est mon nom et je ne peux m’empêcher de m’indigner face à la situation catastrophique que nous vivons. Le ministre de l’Énergie, Séraphin Akure Davin, a tenu, lors d’un point de presse à Libreville, de présenter les excuses du gouvernement pour les coupures d’électricité et la pénurie d’eau qui nous accablent quotidiennement. Il nous demande d’être patients, arguant que ces problèmes nécessitent des solutions techniques et financières progressives.
Mais comment peut-on attendre un changement tangible quand les paroles restent aussi creuses que les promesses répétées de ce ministre ? Ici, nous ne pouvons plus nous contenter de simples excuses, alors que nos vies sont profondément impactées par ces défaillances.
Les coupures d’électricité et l’accès restreint à l’eau potable ne sont pas de simples désagréments : ils constituent une véritable crise qui met en péril notre quotidien. Chaque jour, au Ba de Gué Gué, nous faisons face à l’impuissance des infrastructures, à des heures d’obscurité forcée et à des pénuries d’eau qui rendent la vie insupportable.
Le ministre semble totalement déconnecté des réalités de terrain, préférant se cacher derrière des discours techniques et des échéanciers vagues, au lieu de prendre des mesures concrètes. On ne peut que constater avec amertume que, pour lui, l’excuse est une fin en soi, et que l’indulgence demandée ne remplace en rien l’urgence d’agir.
Pour moi, et pour tous ceux qui subissent ces manquements, il est désormais impossible de fonder le moindre espoir sur ce ministre. Sa rhétorique n’est qu’un simulacre de prise en charge, et son appel à la patience relève d’un cynisme insupportable. La situation est intolérable et il est grand temps que des actions sérieuses soient mises en œuvre pour restaurer la dignité de notre quotidien. En attendant, nous, citoyens du Ba de Gué Gué, continuerons de réclamer des réponses et des résultats concrets, refusant de nous laisser bercer par des promesses qui ne sont, en définitive, que des paroles en l’air.