Quand la parole donnée façonne l’avenir : Le cas du Gabon et de la Guinée

Le contraste entre la transition politique au Gabon et celle de la Guinée est frappant. D’un côté, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, arrivé au pouvoir après le « coup de la libération » du 30 août 2023, respecte son engagement de ramener rapidement le pays à un État de droit, avec la tenue de l’élection présidentielle fixée au 12 avril 2025De l’autre, en Guinée, le processus de transition engagé après le coup d’État de septembre 2021 semble incertain, les autorités ayant récemment exprimé des doutes sur l’organisation des élections prévues en 2025.

Le respect des engagements : un facteur de stabilité

Dès sa prise de pouvoir, le général Oligui Nguema a fixé une trajectoire claire : réformer les institutions, renforcer la souveraineté nationale et organiser une élection présidentielle crédible dans les délais annoncés. Cette volonté s’est traduite par des actions concrètes, notamment la nationalisation d’Assala Energy, garantissant une meilleure gestion des ressources pétrolières au profit des Gabonais.

En Guinée, après plus de trois ans de transition, l’incertitude grandit. Les engagements pris en faveur d’un retour à l’ordre constitutionnel en 2025 sont aujourd’hui remis en question, alimentant des interrogations sur l’avenir politique du pays.

Gabon : une transition maîtrisée et un cap respecté

Le Gabon illustre aujourd’hui ce que peut être une transition réussie : un calendrier électoral respecté, des réformes institutionnelles et une volonté affirmée de rétablir un État de droit.

Les transitions politiques sont des moments déterminants pour l’avenir d’un pays. Le respect des engagements pris et la clarté du processus sont essentiels pour garantir une stabilité durable et une confiance renouvelée entre les institutions et les citoyens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *