Gabon : un plan pour refonder l’école sur de nouvelles bases

Le mercredi 28 mai 2025, c’est dans une atmosphère solennelle que le Vice-Président du Gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, a reçu des mains du Ministre d’État Camelia Ntoutoume Leclercq le Plan Sectoriel de l’Éducation Intérimaire 2024-2030. Derrière cet acronyme technique – PSEI – se cache une ambition politique forte : repenser le système éducatif gabonais à l’aune des défis contemporains et des exigences d’un développement durable inclusif.

Fruit d’un long travail de concertation entre experts nationaux, partenaires techniques et institutions internationales, notamment l’UNESCO, ce plan s’inscrit dans une perspective résolument réformatrice. Il embrasse une vision large, en abordant les enjeux de gouvernance, d’équité dans l’accès, de qualité des apprentissages, mais aussi d’adéquation entre la formation et les besoins réels du marché de l’emploi. L’objectif est clair : rompre avec les politiques fragmentées du passé et construire une école gabonaise capable de former des citoyens compétents, critiques et insérés dans leur époque.

Le document, soutenu par l’UNICEF, l’AFD et le système des Nations Unies, offre un cadre de pilotage structuré, adossé à un diagnostic lucide du système actuel et à une évaluation budgétaire rigoureuse. Le PSEI n’est pas un catalogue de bonnes intentions, mais un outil opérationnel pensé pour orienter l’action publique, coordonner les appuis extérieurs et garantir, à terme, une transformation éducative pérenne. À Libreville, le ton est donné : l’école ne sera plus une variable d’ajustement, mais un levier central de souveraineté et de prospérité.

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