Face aux rumeurs circulant sur les réseaux sociaux faisant état d’une supposée menace pesant sur l’Aéroport international Léon Mba de Libreville, notamment du côté de la zone de pêche attenante à l’IGAD (Institut gabonais d’appui au développement), l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) a réagi avec fermeté. Une mission d’inspection conjointe s’est rapidement rendue sur les lieux pour évaluer la situation.
Composée des inspecteurs de l’ANAC, des éléments de la Gendarmerie des transports aériens (GTA), du Commissariat spécial de l’aéroport (COMPOL), de GSEZ-Airport et de l’ONSFAG, cette équipe a procédé à une évaluation technique du périmètre concerné. Verdict : aucune activité suspecte ou menaçante n’a été constatée. « Les investigations ont confirmé que la zone est connue, surveillée, et suffisamment éloignée des infrastructures aéroportuaires pour ne présenter aucun risque », indique l’ANAC dans un communiqué.
Dirigée par le Général de division Éric Tristan Franck Moussavou, l’agence tient à rassurer les usagers et les partenaires du transport aérien : « Le dispositif national de sûreté aérienne est pleinement opérationnel et appliqué dans le strict respect des normes internationales ». L’ANAC rappelle que la sécurité reste une priorité absolue et invite la population à faire preuve de vigilance face aux informations non vérifiées diffusées en ligne.
