D’un côté, le calme et la rigueur du chef de l’État gabonais. De l’autre, le sourire assumé du président américain. Ensemble, ils posent les bases d’un nouveau partenariat stratégique.
Ce tête-à-tête de haut niveau s’inscrit dans le cadre d’un sommet réunissant plusieurs chefs d’État africains autour des enjeux économiques et commerciaux. Mais pour le Gabon, cette rencontre va bien au-delà du protocole. Oligui Nguema est reparti avec un contrat structurant de 500 millions de dollars, signé avec un groupe américain pour le développement du gisement de potasse de Mayumba. Un projet qui relance la transformation locale, stimule l’agriculture et promet près de 1 000 emplois directs.
Un chef d’État à la manœuvre, une diplomatie qui produit des résultats.
À Washington, le président gabonais a su imposer une vision claire : celle d’un pays stable, attractif et prêt à accueillir des investissements durables. Il n’est pas venu demander, il est venu proposer — et convaincre.
Sur la table, un avion miniature. Un détail lourd de sens : le Gabon décolle, porté par une diplomatie offensive et une volonté ferme de bâtir l’avenir.
