Réunis le 18 juin 2025 avec le ministre de l’Environnement, Mays Mouissi, les jeunes recycleurs de la décharge de Mindoubé ont obtenu une feuille de route concrète pour renforcer et pérenniser leur initiative en faveur de la propreté de Libreville.
Dieu-Vedor Ndouazokou, président de l’Association des jeunes recycleurs, a dressé un tableau sans concession des contraintes quotidiennes : manque de gants et de bennes, absence de formations techniques et difficultés à écouler les matières recyclées. « Nous trions chaque mois des tonnes de plastique et de métal, mais nous sommes encore dans l’informel », a-t-il averti. Face à la croissance des déchets ménagers, ces citoyens se veulent ‘premier rempart’ contre la pollution, mais peinent à gagner en reconnaissance et en viabilité économique.
Le ministre Mays Mouissi a salué cette mobilisation : « Votre travail est exemplaire ; vous rendez service à la collectivité et à l’environnement », a-t-il affirmé avant d’annoncer la mise en place d’un cadre légal permettant à l’association de recevoir subventions et équipements. Il a précisé : « Dès que vous serez déclarés conformément à la loi, nous lancerons un appel à projets pour financer vos formations et l’achat de véhicules de collecte ».
Dans un dernier échange, le ministre a proposé un calendrier de rendez-vous trimestriels pour suivre l’évolution du partenariat et garantir un « appui pérenne ». Les jeunes recycleurs, engagés et enthousiastes, ont répondu « présent » : forts de ce soutien officiel, ils visent désormais l’autonomisation totale de leur structure et la création d’emplois verts à Mindoubé.