Dr Iloko Boussengui décrypte les tensions et propose des solutions d’urgence

Lors de sa conférence de presse du 15 juin, le Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui, ancien candidat à la présidentielle, a passé au crible les dossiers qui agitent la vie politique gabonaise et appelé à des « commissions d’urgence » pour soulager les sinistrés.

Sans détour, il a d’abord soutenu la décision du procureur général de Libreville de placer sous contrôle judiciaire Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddine, soulignant que leur état de santé rendait incompatible une incarcération prolongée. Sur le conflit frontalier tranché en faveur de la Guinée-Équatoriale par la CIJ le 19 mai, il a insisté sur le dialogue pour préserver l’amitié historique et éviter tout contentieux diplomatique.

Revenant aux déguerpissements récents des quartiers Plaine Orety et Derrière l’Assemblée nationale, il a fustigé l’absence de préavis et l’impact social « inacceptable » sur des centaines de familles. Pour le Dr Iloko Boussengui, il ne suffit plus d’ouvrir des chantiers : il faut accompagner les populations sinistrées par des « commissions d’urgence » indépendantes chargées de recenser les victimes, publier les listes d’indemnisation et garantir un relogement juste et rapide.

L’ancien député appelle également à la création d’une instance tripartite – État, représentants des sinistrés et organisations de la société civile – pour suivre en temps réel la mise en œuvre des mesures. « Il ne s’agit pas de bloquer le progrès », a-t-il précisé, « mais de construire un Gabon où le développement urbain rime avec justice sociale ».

En filigrane, son propos trace les contours d’une alternative politique axée sur l’écoute et la protection des plus fragiles. Alors que la Transition cherche à asseoir sa légitimité, le Dr Iloko Boussengui rappelle qu’un État vraiment moderne doit d’abord savoir prendre soin de ses citoyens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *