Alors que le Gabon célèbre une étape historique de son renouveau démocratique, l’ancien prisonnier politique Jean Rémy Yama choisit de cracher dans la main qui l’a libéré. Sorti de l’oubli et des geôles de l’ancien régime grâce à la magnanimité du Président Oligui Nguema, le leader du PNTP s’illustre désormais par une posture de dénonciation et de manipulation de l’opinion publique.
Il est facile aujourd’hui pour Jean Rémy Yama d’agiter les foules, de jouer la carte du contre-pouvoir et de se poser en martyr du système. Pourtant, il y a à peine deux ans, cet homme croupissait dans les geôles d’Ali Bongo, oublié de tous, y compris de ses prétendus amis de la société civile. C’est l’actuel Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui, au nom de la justice et de la réconciliation nationale, a pris la décision politique et humaine de le faire libérer, marquant ainsi une rupture nette avec les méthodes répressives de l’ancien régime. Et aujourd’hui, sans même un mot de reconnaissance, Jean Rémy Yama retourne sa veste, allant jusqu’à qualifier de « mascarade » une élection qui s’est déroulée sous les yeux d’observateurs nationaux et internationaux, et dont la transparence a été saluée par les partenaires du Gabon.
Un opportunisme politique aux relents de provocation
Il est désormais clair que la stratégie de Jean Rémy Yama repose moins sur des convictions démocratiques que sur une volonté de récupérer un capital politique qu’il n’a plus. Écarté non par machination, mais parce qu’il ne remplissait pas les critères de la nouvelle loi électorale, il crie aujourd’hui à l’exclusion pour masquer son impopularité croissante. Pire encore, en s’attaquant à la nouvelle Constitution adoptée dans la transparence et le dialogue national, il s’inscrit dans une logique de dénigrement systématique qui trahit une ambition personnelle mal dissimulée.
Le peuple gabonais, lucide, se souvient que lorsque le pays sombrait sous la dictature d’Ali Bongo, Jean Rémy Yama n’était qu’un nom dans les colonnes judiciaires. Aujourd’hui, c’est grâce à l’élan de justice, de paix et de reconstruction porté par le Président Oligui Nguema qu’il a retrouvé la liberté et le droit de s’exprimer. Utiliser ce privilège pour diffamer celui qui lui a permis de redevenir un homme libre relève non seulement de l’ingratitude, mais aussi d’un mépris total pour la nation qui se relève.