Par un geste fort et attendu, le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, vient d’acter une revalorisation historique des indemnités des chefs de quartiers sur l’ensemble du territoire gabonais. Cette décision s’inscrit dans sa vision d’un Gabon plus juste, plus solidaire, et surtout fidèle à son engagement de redonner de la dignité à chaque citoyen, en commençant par ceux qui incarnent l’État au quotidien.
Longtemps laissés-pour-compte du système, les chefs de quartiers bénéficient désormais de montants revalorisés qui traduisent une reconnaissance concrète de leur rôle. À Libreville, l’indemnité passe à 130.000 FCFA, contre 100.000 auparavant. À Gamba, elle atteint 110.000 FCFA, tandis qu’à Moanda, Owendo ou Akanda, elle oscille entre 70.000 et 80.000 FCFA. C’est toute une architecture de proximité qui est ainsi redynamisée, avec des acteurs mieux motivés, mieux soutenus et mieux préparés à jouer leur rôle de relais de l’État.
La mesure ne se limite pas à l’aspect financier. Elle incarne un choix politique fort : celui d’un président qui comprend que la stabilité et le développement passent aussi par les bases, là où se tissent chaque jour les liens de confiance entre les citoyens et leurs institutions.
Ceux qui étaient autrefois considérés comme de simples figures coutumières deviennent désormais des partenaires institutionnels reconnus et respectés. La sécurité de proximité, la médiation sociale, le recueil des besoins communautaires : autant de missions invisibles, mais essentielles, qui trouvent enfin leur juste valeur.
Cependant, dans certaines localités reculées comme Leconi, Mimongo, ou Medouneu, les indemnités, bien qu’augmentées, restent limitées à 40.000 ou 35.000 FCFA. Une réalité qui suscite incompréhension chez plusieurs chefs de quartiers, qui estiment que leurs responsabilités ne dépendent ni de la taille de leur commune, ni de son isolement. « La dignité d’un chef de quartier ne devrait pas varier selon le code postal », glisse l’un d’eux, amer.
Mais l’ambition du Chef de l’État est claire : corriger, rééquilibrer et progresser, dans un esprit de construction continue. Cette revalorisation marque une première étape. D’autres ajustements suivront, à mesure que l’État affine ses politiques de proximité. C’est une démarche évolutive, pilotée avec méthode.
Une chose est certaine : en posant cet acte symbolique et stratégique, Brice Clotaire Oligui Nguema confirme qu’il reste fidèle à sa promesse d’une prospérité partagée. Une prospérité qui ne s’affiche pas seulement dans les grandes annonces, mais qui se traduit dans la vie concrète des Gabonaises et des Gabonais — jusque dans les quartiers, jusque dans les villages.
