Le silence fut long… trop long. Mais le couperet est tombé comme un mauvais diagnostic médical : Stéphane Germain Iloko Boussengui, autoproclamé sauveur du système de santé et ex-candidat à l’élection présidentielle, n’a finalement pas été retenu dans le nouveau gouvernement.
Et ce n’est pas faute d’avoir tenté, harcelé, trahi, et même insulté, selon les mots savoureux – et acérés – de Marlene Essola, ancienne camarade de lutte au sein de la plateforme « Ensemble pour le Gabon », pilotée par Alain Claude Bilie-By-Nze. Une femme visiblement peu surprise par l’issue, qui a préféré saluer l’ironie politique avec un petit sourire… et une grosse gifle sur Facebook.
« Le Président fait quoi comme ça à tout un Ministre de la Santé ? », s’interroge-t-elle avec sarcasme, comme pour rappeler à son « très cher » Iloko que la loyauté feinte et les coups bas ne garantissent jamais une place au soleil. Et voilà qu’Iloko, qui rêvait déjà de blouse blanche gouvernementale et de stéthoscope ministériel, se retrouve avec… un V8, une sécurité rapprochée, et probablement une cave à champagne pour noyer sa déception.
L’homme qui voulait « soigner le Gabon » se retrouve finalement en convalescence politique, victime d’un mal plus profond : le syndrome de la trahison inutile. Comme dirait l’autre, « orrrr, il fallait expliquer à ceux qui t’ont envoyé »… qu’on ne guérit pas le pays avec des calomnies.
