L’une des principales innovations de la circulaire présidentielle réside dans la refonte de l’architecture de l’Exécutif, pensée comme un véritable outil stratégique au service des priorités nationales. Le Président assume pleinement son rôle de centre décisionnel, garant d’une ligne politique claire et constante. À ses côtés, le Vice-Président du Gouvernement devient le pivot de la coordination interministérielle, avec une mission d’arbitrage et de cohérence.
Cette structuration pyramidale, renforcée par le rôle moteur du Secrétariat général de la Présidence, vise à fluidifier les processus, éviter les blocages et aligner tous les ministères sur les mêmes objectifs. Chaque décision, chaque dépense, chaque projet doit répondre à la vision présidentielle.
Ce recentrage du pouvoir exécutif autour d’un trépied décisionnel – Président, Vice-Président, Secrétaire général – est perçu comme une tentative d’en finir avec la cacophonie administrative et les initiatives personnelles non coordonnées.
Dans ce système, la responsabilité ministérielle devient totale, et l’échec n’est plus une option. Le pilotage par les résultats devient la nouvelle boussole de l’action publique.