Depuis plusieurs jours, beaucoup de Gabonais ressentent la même chose. Fièvre. Toux. Nez qui coule. Courbatures. Fatigue intense. Les pharmacies sont prises d’assaut. Les écoles et les bureaux comptent de plus en plus d’absents. Tout le monde en parle… sauf ceux qui devraient nous informer.
Où est le ministère de la Santé ?
Pourquoi aucune communication officielle ?
Pourquoi aucune campagne de prévention, même minimale ?
Après l’expérience du COVID-19, nous devrions être mieux préparés. Nous devrions avoir gardé les bons réflexes. Pourtant, plus personne ne porte de masque. Les gels désinfectants ont presque disparu, même dans certains hôpitaux. Les points d’eau pour se laver les mains sont souvent vides. La vigilance a chuté, alors que les symptômes, eux, se multiplient.
Prévenir n’est pas compliquer
Il ne s’agit pas de paniquer. Il s’agit de protéger. Quelques mesures simples pourraient limiter la propagation et rassurer la population.
- Les vendeurs de nourriture de rue devraient porter un masque.
- Les boulangers et ceux qui manipulent le pain doivent utiliser des gants propres.
- Les caissières et commerçants qui manipulent de l’argent devraient avoir du gel à portée de main.
- Les écoles devraient rappeler les gestes barrières aux enfants.
- Les salutations à la main peuvent être remplacées temporairement.
C’est du bon sens. C’est de la santé publique. Ce sont des gestes simples qui ne nécessitent ni millions de francs ni grands discours.
Un silence qui ne passe pas
Le plus inquiétant aujourd’hui n’est pas la grippe elle-même, mais le silence officiel qui l’entoure. Le Gabon mérite des informations claires, une communication honnête, et une sensibilisation minimale. La santé publique ne peut pas fonctionner sur le déni ou le “ça va passer”.
D’autres pays africains rapportent les mêmes symptômes. Ce n’est donc pas un simple hasard. Il y a quelque chose qui circule. Et justement, c’est maintenant qu’il faut parler, prévenir et encadrer.
Ce que demande le Citoyen Lambda
Nous demandons juste du sérieux, de la transparence et des mesures préventives simples.
Nous demandons que le ministère de la Santé joue pleinement son rôle.
Nous demandons que l’État nous informe, nous guide et nous protège.
Prévenir vaut toujours mieux que guérir.
Le silence, lui, n’a jamais protégé personne.
