Le Gabon a connu, ces dernières années, deux approches diamétralement opposées en matière d’attractivité économique et de mobilisation des investissements. D’un côté, l’ère des New York Forum Africa (NYFA), organisés sous Ali Bongo, où des millions de francs CFA étaient engloutis dans des sommets mondains, aux promesses souvent sans lendemain. De l’autre, la méthode actuelle du Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui privilégie la concertation directe et la mise en place immédiate de solutions concrètes, et ce, avec des coûts quasi nuls pour les finances publiques.
Des forums de prestige aux résultats incertains
Lancé sous le régime d’Ali Bongo, le New York Forum Africa se voulait une vitrine du Gabon sur la scène internationale, attirant des décideurs économiques et des personnalités influentes. Cependant, derrière les projecteurs et les discours ronflants, ces événements n’ont laissé que peu d’impact concret sur l’économie nationale.
Un gouffre financier : Les éditions du NYFA coûtaient des milliards de francs CFA au contribuable, entre la logistique, l’accueil de VIP et les prestations de consultants étrangers.
Peu de retombées tangibles : Si les interventions étaient grandioses, elles se traduisaient rarement par des investissements significatifs. Beaucoup d’accords annoncés sont restés lettre morte.
Une économie toujours en difficulté : Malgré ces grands sommets, la situation économique du Gabon ne s’est pas améliorée sous Ali Bongo. Endettement galopant, infrastructures à l’abandon, absence de politique industrielle cohérente… autant de signes que ces forums n’étaient que de la poudre aux yeux.
Oligui Nguema : La fin du gaspillage et l’action immédiate
À l’opposé, le Président Oligui Nguema adopte une approche radicalement différente : moins de show, plus d’efficacité. La rencontre qu’il a récemment dirigée avec les bailleurs de fonds multilatéraux prouve que l’on peut mobiliser des ressources importantes sans dépenser un seul franc du contribuable.
Des résultats concrets, immédiatement : Contrairement aux NYFA qui se perdaient en promesses abstraites, cette rencontre a abouti à des engagements clairs et réalisables. La création de la Caisse Autonome d’Amortissements témoigne d’une gestion rigoureuse de la dette et d’une volonté de garantir la crédibilité financière du pays.
Une gestion pragmatique et crédible : Plutôt que d’organiser des conférences de prestige, le Chef de l’État préfère réunir les vrais acteurs du financement (BAD, BEAC, AFD, Banque Mondiale) pour discuter directement des solutions à mettre en place.
Une démonstration de transparence : Oligui Nguema n’a pas seulement parlé aux investisseurs, il les a emmenés sur le terrain pour constater de visu l’état d’avancement des projets financés. Une rupture nette avec l’opacité du passé.
Une gouvernance tournée vers l’action, pas la communication
Loin des effets d’annonce et des slogans vides de sens, la présidence d’Oligui Nguema repose sur une vision pragmatique : agir au lieu de séduire. Là où les NYFA servaient à entretenir une image internationale sans réel impact national, le Président de la Transition replace l’investissement au cœur des priorités du Gabon, en impliquant les véritables partenaires et en assurant un suivi rigoureux des engagements pris.
Avec zéro dépenses superflues, des engagements concrets et des solutions immédiates, cette nouvelle approche prouve que le Gabon peut avancer sans dilapider ses ressources dans des événements de prestige inutiles. Un modèle qui tranche avec le passé et qui donne enfin une crédibilité aux efforts de relance économique du pays.