Gouvernement à la traîne : jusqu’à quand cette lenteur coupable ?

Dans nos matitis, nous voyons tout, nous entendons tout, et surtout, nous souffrons en silence. Mais aujourd’hui, trop c’est trop. À quoi pense ce gouvernement ? À quoi pensent ceux qui sont censés améliorer nos conditions de vie, si à chaque problème, c’est encore le Président Oligui Nguema qui doit taper du poing sur la table pour que les choses avancent ? Nous, dans nos quartiers populaires, nous voyons ça comme des actes de haute trahison, des manœuvres d’ennemis de la transition qui veulent saboter son œuvre. Parce que comment comprendre qu’il faille attendre que le Chef de l’État s’en mêle pour qu’on réagisse face aux coupures d’électricité qui nous pourrissent la vie depuis des mois ?

Le même constat s’impose dans les infrastructures routières. Si ce n’est le CTRI qui donne des instructions fermes, le ministère des Travaux Publics ne fait rien de concret. Juste gratter les routes en terre comme si nous étions encore à l’époque des indépendances. Pendant ce temps, les routes se dégradent, les ponts s’effondrent, et les quartiers populaires restent oubliés. Les inondations deviennent une habitude, et les familles vivent avec la peur de voir leur maison engloutie par l’eau dès qu’il pleut un peu plus fort. Mais où sont les autorités compétentes ? Que font ceux qui ont juré de servir le peuple ?

Et que dire de la santé ? Nous, les pauvres, nous ne voulons plus à l’hôpital pour être soignés, mais pour déposer nos derniers sous et aller enterrer nos proches. Les délestages dans les hôpitaux ? Une autre catastrophe. Les groupes électrogènes ne fonctionnent plus, conséquence directe : des décès en réanimation, des opérations interrompues, des mères qui meurent en salle d’accouchement. Ooooh Dieu, quel pays ! Où sont ceux qui doivent gérer cette situation ? Sont-ils si aveugles, si insensibles au sort du peuple ?

Et Libreville alors ? Une ville qui se transforme en dépotoir à ciel ouvert. Qui regarde nos matitis ? Qui s’intéresse à nos conditions de vie ? Nous vivons avec les rats, les cafards, les poubelles débordantes, qui deviennent un décor normal dans nos rues. L’odeur des ordures nous accueille le matin et nous accompagne jusqu’au coucher. Pourtant, des responsables existent, des ministères sont censés gérer ça. Mais à quoi pensent-ils vraiment ? Quand vont-ils se réveiller et comprendre que la transition, ce n’est pas un banquet où on vient juste profiter ? La patience du peuple a des limites.

Le Président Oligui Nguema, seul à se battre pour l’agriculture

Pendant que certains dorment, le Président Oligui Nguema, lui, agit. Il a fait venir 1000 bovins du Brésil, un projet ambitieux qui vise l’autosuffisance alimentaire du Gabon. Il a aussi doté le secteur agricole de matériel roulant et technique, parce que sans logistique, il n’y a pas d’agriculture moderne. Mais que constate-t-on ? Pendant qu’il travaille à redresser le pays, d’autres pillent sans honte. Le ministère de l’Agriculture a été livré au chaos sous la gestion de Jonathan Ignoumba, un ministre incompétent qui a préféré voler les voitures de l’administration plutôt que de s’occuper des paysans. Aucune réunion véritablement présidée, aucun plan d’action sérieux.

Pire, au lieu de le sanctionner, on lui confie le ministère des Transports ! Quelle aberration ! Comment un illettré, qui n’a rien fait dans l’agriculture, peut-il être responsable des routes, des ports, et du transport aérien ? Les nominations doivent répondre à des critères de compétence, pas de copinage. Pendant que lui ne fait rien, le Président Oligui continue d’avancer avec le projet Agropastoral du Gabon, qui prend forme avec les fermes de Ntoum, Ndendé, Oyem et Okonkoville. Voilà ce qu’on attend d’un gouvernement : des actes, pas du vol.

Que faut-il faire ?

Le temps des discours est terminé. Le Président Oligui Nguema ne peut pas tout faire seul pendant que certains incompétents sabotent ses efforts. Il est temps que ceux qui occupent des postes de responsabilité se réveillent. Trop de lenteur, trop de négligence. Le peuple observe et jugera.

Le Citoyen Lambda

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