L’UDB à la croisée des chemins : M. le Président, reprenez la main sur votre Parti svp !

Alors que le peuple gabonais a massivement placé sa confiance en Brice Clotaire Oligui Nguema, les dérives actuelles au sein de l’UDB menacent de trahir cet élan populaire. Magouilles, copinage et parachutages ternissent un processus d’investiture qui devrait, au contraire, incarner l’exemplarité.

À quelques semaines des élections législatives et locales prévues pour septembre, un vent de contestation monte depuis les bases de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB). Ce vent, loin d’être anodin, est le signe d’un profond malaise alimenté par des manœuvres de coulisses orchestrées par certains membres du Secrétariat général du Parti, appuyés, fait encore plus grave, par des figures gouvernementales.

Alors que le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, fondateur de l’UDB, a toujours prôné le mérite, la proximité avec les populations et la moralisation de la vie politique, force est de constater que ces principes sont aujourd’hui piétinés par une poignée d’individus en quête de positionnement personnel. Copinage, clientélisme, favoritisme éhonté : voilà ce qui se joue actuellement dans les coulisses des investitures. Des inconnus parachutés, des amis de circonstance, des « coquins » sans ancrage ni légitimité, sont imposés au détriment de militants historiques, de combattants de la première heure, de leaders communautaires engagés depuis le premier jour.

Ce sabotage interne, s’il n’est pas immédiatement stoppé, risque de ternir l’image d’un Parti qui, pourtant, incarne aujourd’hui l’espoir d’un véritable renouveau politique. Car comment comprendre que le Parti du peuple, celui qui a porté Brice Clotaire Oligui Nguema au pouvoir par un plébiscite historique, se fourvoie déjà dans les vieux travers de l’ancien système ? Les bases grondent, les militants s’interrogent, et la confiance se fissure.

M. le Président, il est temps de vous saisir personnellement de cette situation. L’UDB ne peut pas être confisqué par une élite opportuniste qui détourne votre vision au profit de petits arrangements. Vous avez su incarner l’autorité morale et la rectitude dans votre accession à la magistrature suprême ; appliquez la même rigueur à la gestion politique de votre formation. C’est votre nom, votre image et votre projet pour le pays qui sont en jeu.

À défaut d’une réaction rapide et ferme de votre part, les populations risquent de sanctionner non pas seulement les imposteurs, mais le Parti lui-même. L’UDB mérite mieux. Le Gabon mérite mieux.

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