Depuis plusieurs jours, un spectacle aussi risible que pathétique se joue sur Facebook : un certain Marius Bibang, originaire du 2ᵉ arrondissement d’Oyem, prétend être le grand artisan de la victoire éclatante du Président Brice Clotaire Oligui Nguema lors de la dernière élection présidentielle à Oyem. Oui, vous avez bien lu. À l’écouter, sans lui, le Président n’aurait rien pu faire dans la capitale provinciale du Woleu-Ntem. De quoi faire sourire jusqu’à Monaco, où un compatriote, Nguema Mathieu, lâche sans détours : « Marius, c’est un rigolo. Tout ce qu’il écrit depuis la proclamation des résultats provisoires est un tissu de mensonges. Il n’a jamais été aux premières loges de la victoire du président à Oyem. »
La vérité est plus simple et cruelle : Marius Bibang ne représente strictement rien dans l’échiquier politique oyemois. Même dans son propre quartier du 2ᵉ arrondissement, son nom ne pèse pas plus lourd qu’une plume au vent. Dans une ville où la politique est sérieuse et portée par des figures reconnues telles que Raymond Ndong Sima, Estelle Ondo, Rose Mengara, Christian Engong, Marius Asdlsoumou, Arsène Mintsa, le Maire Pandzou, Chen Sylvestre Mezui, et d’autres piliers du département comme Daniel Ona Ondo, Charles Mba, Aurélien Mintsa Mi Nguema, Guy Patrick Obiang ou encore Serge Ndong, la prétention de ce jeune franc-maçon en mal de reconnaissance ferait rire si elle n’était pas aussi pitoyable.
Soyons clairs : Marius Bibang a certes été nommé à la veille de la campagne comme « Responsable des jeunes du Woleu-Ntem » pour le « Rassemblement des Bâtisseurs », une plateforme citoyenne créée pour fédérer les soutiens au Président Oligui Nguema. Une mission honorable en soi, mais qui n’a rien à voir avec la conduite stratégique et politique de la campagne à Oyem. De toute évidence, ce modeste strapontin lui est monté à la tête au point de le convaincre qu’il était devenu indispensable. Grave erreur.
Le peuple oyémois sait reconnaître ses vrais bâtisseurs. Ceux qui, depuis des années, œuvrent pour la cohésion sociale, la mobilisation politique et le développement local. Ce n’est certainement pas un opportuniste de dernière minute, sans base ni crédibilité, qui peut s’approprier une victoire populaire aussi éclatante que celle du Président Oligui Nguema.
Il est temps pour Marius Bibang de redescendre sur terre, de faire profil bas et d’arrêter de prendre ses rêves pour la réalité. La politique à Oyem ne se fait pas à coups de publications Facebook délirantes, mais dans le respect des vrais leaders et du travail de terrain.
À bon entendeur…
