Dans un geste empreint de solennité et de confiance, Son Excellence le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement et Chef suprême des Forces armées et de Défense, a officiellement transmis le flambeau de la Garde Républicaine au Général de Brigade Antoine BALAKIDRA, nouveau Commandant en Chef de cette unité d’élite.
La cérémonie, tenue ce mercredi dans l’enceinte stratégique de la Garde Républicaine, a marqué un tournant dans la chaîne de commandement des Forces armées gabonaises. Nommé lors du Conseil des Ministres du 08 mai 2025, le Général BALAKIDRA incarne désormais l’autorité et la continuité au sein de cette institution au cœur de la sécurité présidentielle et de la stabilité nationale.
Créée en 1964 sous le nom de Garde républicaine de sécurité, devenue Garde présidentielle avant d’adopter sa dénomination actuelle, la Garde Républicaine est bien plus qu’une simple unité militaire. Elle est le rempart régalien chargé de la protection du Chef de l’État, de la défense des institutions républicaines, et de l’incarnation silencieuse mais ferme de la souveraineté nationale.
Dans son allocution, le Chef de l’État a salué le professionnalisme et la loyauté de cette unité prestigieuse, tout en exprimant sa confiance au nouveau Commandant en Chef : « Le Général BALAKIDRA connaît les valeurs de discipline, d’honneur et de fidélité que porte la Garde Républicaine. Il saura les incarner, les transmettre et les défendre avec dignité. »
Homme de rigueur et d’engagement, le Général BALAKIDRA prend ainsi la tête d’une institution dont l’histoire est intimement liée aux plus hautes sphères du pouvoir. Sa mission s’annonce exigeante, mais porteuse d’un immense honneur : veiller sur le symbole vivant de la République et garantir, dans l’ombre, la paix de tous.
Cette passation marque également une page nouvelle dans le processus de restructuration et de modernisation des forces de défense, amorcé depuis la prise de responsabilité du Président Oligui Nguema.
Par ce geste d’institutionnalisation du commandement, le Chef de l’État confirme une fois de plus sa volonté de bâtir une armée forte, républicaine et professionnelle, au service exclusif de la Nation gabonaise.
