Plaine Orety : l’État relance le chantier du Boulevard de la Transition et met fin au laxisme

Lundi 02 juin, les bulldozers ont fait leur entrée sur le site de Plaine Orety, marquant le début effectif de la libération du terrain destiné à accueillir le projet du Boulevard de la Transition, après des années de tolérance et de réoccupation illégale.

Ce vaste espace situé derrière l’Assemblée nationale, initialement prévu depuis 2015 pour accueillir un projet structurant, avait été indûment réoccupé par des habitants et commerçants malgré des indemnisations reçues il y a près d’une décennie. Profitant du silence de l’administration, certains y avaient érigé des habitations en dur, installant une forme de normalité sur une occupation pourtant illégale. Ce lundi, l’intervention musclée du Génie militaire et de la Gendarmerie a mis fin à cette situation, dans le but de lancer sans délai les travaux de construction d’une voie rapide et d’une cité administrative moderne.

Face aux protestations, le ministre des Travaux publics, Edgard Moukoumbi, a été ferme : « Le laxisme est terminé ». Il affirme que les riverains avaient été prévenus et que les indemnisations sont bel et bien closes depuis plusieurs années. Le gouvernement entend désormais imposer une nouvelle rigueur dans la gestion de l’espace urbain, au nom de la transformation de Libreville. Le Boulevard de la Transition s’annonce comme un axe stratégique pour désengorger le trafic et structurer l’aménagement du deuxième arrondissement, dans une logique de modernisation assumée.

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