Le Rassemblement Pour la Patrie et la Modernité (RPM) a pris une décision forte en suspendant à titre conservatoire Joyce Lafitte Ntseghe, Secrétaire Exécutif Adjoint chargé de la Communication et des Relations Extérieures, ainsi que porte-parole numéro deux du parti. Cette mesure, annoncée dans la décision n°049/2025/RPM/PR/CD en date du 5 août 2025, intervient suite à des propos tenus récemment sur les réseaux sociaux, jugés en contradiction manifeste avec la ligne officielle du parti.
Le président par intérim du RPM, Jean-Robert Goulongana, justifie cette suspension par la nécessité de préserver la cohésion au sein de la majorité présidentielle, ainsi que par la volonté de sauvegarder l’image et l’intégrité du parti. Cette décision traduit une volonté claire de maintenir une discipline rigoureuse dans une période où l’unité est primordiale.
Au-delà de la sanction, ce cas rappelle un principe fondamental de toute organisation politique : lorsqu’on fait le choix d’appartenir à un parti, on adhère aussi à ses règles, à sa discipline et à sa ligne politique. La liberté d’expression individuelle doit s’exercer dans le cadre des valeurs et orientations collectives définies par le parti, qui demeure un cadre structurant pour l’action politique.
Dans ce contexte, la suspension conservatoire vise à permettre aux instances disciplinaires compétentes d’examiner les faits et de statuer sur d’éventuelles sanctions définitives, en toute sérénité et impartialité.
Cette décision réaffirme ainsi l’engagement du RPM à construire une majorité présidentielle soudée, consciente des enjeux et capable de faire preuve d’unité pour mener à bien le projet de société porté par le Président de la République.
Le respect des règles et de la discipline apparaît donc comme un socle indispensable à la crédibilité et à l’efficacité d’un parti politique, surtout dans une période charnière où la cohésion interne est la clé de la réussite politique.
