Le gouvernement gabonais a récemment annoncé la prolongation de l’année scolaire 2024-2025 jusqu’au 19 juillet 2025. Cette décision, motivée par la nécessité de rattraper le retard accumulé au cours des années précédentes, vise à garantir une meilleure formation aux élèves et à assurer la conformité avec les standards académiques internationaux. Cette mesure s’inscrit dans une dynamique de réformes éducatives entreprises par les autorités de transition pour améliorer la qualité de l’enseignement et offrir aux apprenants un cadre propice à leur réussite.
La prolongation de l’année scolaire s’explique notamment par les perturbations subies par le système éducatif ces dernières années, marquées par des grèves, des fermetures temporaires et des retards dans l’exécution du programme. En ajustant le calendrier académique, le gouvernement entend rééquilibrer les apprentissages et permettre aux élèves d’acquérir pleinement les compétences nécessaires avant de passer aux niveaux supérieurs. Cette initiative est saluée par de nombreux acteurs du secteur éducatif, bien qu’elle suscite également des interrogations sur son impact logistique.
Les parents et les enseignants expriment des avis partagés face à cette mesure. Si certains y voient une opportunité pour les élèves de mieux se préparer aux examens nationaux et internationaux, d’autres s’inquiètent de l’organisation pratique de cette prolongation, notamment en ce qui concerne les vacances scolaires et la gestion des infrastructures éducatives. Il est crucial que des mesures d’accompagnement soient mises en place pour garantir le bon déroulement de cette réforme, notamment en renforçant les ressources pédagogiques et en assurant un suivi rigoureux du programme scolaire.
De leur côté, les élèves, principaux concernés, accueillent cette annonce avec des sentiments mitigés. Certains se réjouissent de disposer de plus de temps pour assimiler les connaissances, tandis que d’autres craignent une surcharge de travail et une fatigue accrue. Le ministère de l’Éducation nationale a rassuré qu’un aménagement progressif du calendrier sera mis en place pour éviter toute forme de pression excessive sur les élèves et les enseignants.
Cette prolongation de l’année scolaire s’inscrit dans une volonté plus large d’améliorer la qualité du système éducatif gabonais. Elle traduit l’engagement des autorités à offrir une formation solide aux jeunes générations afin de les préparer aux défis académiques et professionnels de demain. Si cette réforme est bien encadrée et soutenue par des mesures adaptées, elle pourrait constituer un tournant décisif pour l’éducation au Gabon et ouvrir la voie à une école plus performante et équitable.