L’UDIS et l’indécence : Quand la politique défend l’indéfendable

La récente déclaration du Secrétaire Permanent de l’UDIS, Amorissani Lays Cynthia, appelant au retour et à la réhabilitation d’Hervé Patrick Opiangah, est une insulte à la justice et à la mémoire de ceux qui ont souffert de ses méfaits. Comment peut-on, en toute conscience, réclamer la réintégration d’un homme qui a fui face à la justice ? Si, comme ils le prétendent, Opiangah est innocent, pourquoi s’est-il évaporé dans la nature au lieu de faire face aux accusations ?

Cette défense aveugle en dit long sur l’UDIS, un parti qui semble prêt à sacrifier la morale et l’éthique politique sur l’autel des petits arrangements. Faut-il rappeler qui est Hervé Patrick Opiangah ? Un homme accusé de viols, de pédophilie, et même d’assassinats. Un individu dont les abus ont longtemps été couverts par un système complice, lui permettant d’exercer son influence en toute impunité. Aujourd’hui que la roue tourne, ses partisans crient à l’injustice, mais où étaient-ils lorsque leurs victimes imploraient la justice ?

Le plus révoltant dans cette affaire est cette tentative de manipulation orchestrée par l’UDIS pour inverser les rôles et faire passer un prédateur pour une victime. La déclaration d’Amorissani Lays Cynthia sur la descente musclée au siège du parti et sur l’« absence de mandat légal » ne sont qu’une diversion pathétique visant à détourner l’attention du véritable problème : Opiangah est un mercenaire politique, prêt à tout pour ses intérêts personnels, et il mérite tout ce qui lui arrive.

Son exil forcé n’est que le début. Le pire est à venir. La justice gabonaise finira par le rattraper, et ce jour-là, aucune déclaration scandaleuse de l’UDIS ne pourra le sauver. Qu’il assume enfin les conséquences de ses actes au lieu de se cacher derrière une prétendue persécution politique.

Le Gabon a amorcé une transition, et il est temps de débarrasser la scène politique des opportunistes et des criminels. Opiangah n’est pas un martyr, c’est un fugitif, et son retour n’aurait qu’un seul sens : la continuité de l’impunité. Nous disons non !

Ibrahim Mayombo

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