Il est temps de dénoncer l’attitude scandaleuse de Freddy Koula, ce journaliste sportif devenu opportuniste, qui, sous couvert de relations familiales – il s’adresse même à son oncle en le traitant de « tonton » – ne va que là où l’appât du gain se présente. La tension a atteint son paroxysme suite aux révélations du Président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), Pierre Alain Mounguengui, qui a pointé du doigt l’opportunisme masqué de notre confrère. Selon Mounguengui, « Koula a écrit dans un forum en massacrant la fédération, et m’a même contacté en privé pour réclamer le poste de manager de l’équipe féminine A ». Une déclaration qui jette une lumière crue sur le double jeu de ce journaliste, dont le comportement rappelle tristement celui d’un profiteur situationniste, toujours à la recherche d’une opportunité lucrative, quitte à trahir les valeurs qui devraient primer dans notre secteur.
Cette débâcle médiatique n’est pas sans rappeler les temps anciens où les différends se réglaient dans le respect de la coutume Bantoue, par le biais d’un tribunal social, et non par des joutes verbales débridées sur les ondes de la chaîne publique. Aujourd’hui, tout se règle via les médias, et l’opportunisme de Freddy Koula est exposé au grand jour. Déchaîné et désireux de laver son image, le Président d’Atletico Akanda n’a pas hésité à qualifier, avec véhémence, le président de la Fegafoot de « minable », soulignant ainsi la gravité de la situation et l’ironie de la situation où, dans le monde du football gabonais, même les figures les plus illustres ne sont pas à l’abri des dérives.
La désunion qui règne entre ces acteurs, jadis liés par une fraternité du groupe Punu, met en lumière l’effritement des valeurs et le triomphe du népotisme sur l’intégrité. Freddy Koula, qui ne pense qu’à son profit personnel, a ainsi trahi l’esprit de camaraderie qui devait prévaloir. Le récit de cette guerre médiatique unilatérale et infondée est le reflet d’un climat où l’intérêt personnel prime sur le service public et où les moyens de communication servent davantage à régler des comptes qu’à informer et unir. L’opinion publique, sous le choc de ces révélations, se demande désormais si le football gabonais et, par extension, notre société, ne sont pas en train de perdre l’essence même de ce qu’ils devraient représenter.