La crise énergétique que traverse le Gabon aujourd’hui est le résultat direct de décennies de mauvaise gestion, de corruption et de négligence, orchestrées par le régime d’Ali Bongo et exécutées par la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG). Pendant des années, les Gabonais ont été abandonnés à leur sort, condamnés à vivre dans l’obscurité pendant que des contrats opaques et des projets énergétiques douteux étaient signés à coup de milliards sans jamais améliorer la situation.
Preuve de cette incompétence historique, le gouvernement de la Transition est aujourd’hui contraint de renégocier un contrat signé en mai 2024 avec Karpowership, un projet censé apporter 150 MW d’électricité à Libreville, mais dont les coûts exorbitants (12 milliards de FCFA par mois !) pèsent lourdement sur les finances publiques. Encore un héritage empoisonné laissé par ceux qui ont gouverné sans vision et sans souci du peuple. Pire encore, c’est l’État gabonais qui doit fournir le carburant pour faire tourner ces centrales flottantes, un comble lorsqu’on sait que ces dépenses auraient pu être évitées si la SEEG avait été correctement gérée et si les infrastructures électriques avaient été modernisées à temps.
Heureusement, le Président Oligui Nguema et son gouvernement ne comptent pas laisser perdurer cette arnaque. La renégociation du contrat prévoit désormais l’ajout de 70 MW supplémentaires pour stabiliser le réseau électrique de Libreville, avec des conditions moins défavorables pour l’État. C’est une mesure d’urgence, certes, mais il faut aller plus loin. La SEEG doit être restructurée en profondeur, et toutes les zones d’ombre qui entourent sa gestion sous Ali Bongo doivent être mises en lumière. Assez de ce système mafieux qui a maintenu le pays dans l’obscurité !
Le peuple gabonais a assez souffert des coupures d’électricité et du mépris des dirigeants passés. Il est temps que les responsables rendent des comptes et que des solutions durables soient mises en place pour que jamais plus les Gabonais ne soient victimes de l’incompétence d’une élite corrompue et insouciante.