Présidentielle 2025 : Seulement 4 candidatures validées à ce jour.

La Commission Nationale d’Organisation et de Coordination des Élections et du Référendum (CNOCER) a rendu son verdict ce dimanche 10 mars 2025. Après examen des 23 dossiers déposés, seuls quatre candidatures ont été validées, laissant une grande majorité des prétendants sur le carreau, victimes de l’impitoyable filtre de la loi électorale. À l’issue du contrôle de conformité des dossiers, seuls les dossiers de Brice Clotaire Oligui Nguema, Alain-Claude Bilie-By-Nze, Joseph Lapensée Essingone et Stéphane Germain Iloko Boussengui ont été jugés recevables. Pour les autres, la sanction est tombée : dossiers incomplets, irrégularités administratives, ou non-respect des conditions fixées par la Charte de la Transition et le Code électoral.

Si la rigueur du processus électoral n’a surpris personne, l’impréparation totale de certains postulants laisse perplexe. Comment prétendre briguer la magistrature suprême lorsqu’on est incapable de rassembler un simple dossier administratif ? Cette candidature par improvisation, qui caractérise une bonne partie des recalés, démontre une nouvelle fois le manque de sérieux de certaines figures politiques. Le rejet massif des candidatures met en lumière une opposition toujours aussi désorganisée et incapable de proposer une alternative crédible.

Certains de ses membres espéraient profiter d’une élection pluraliste pour peser dans le débat national, mais leur manque de rigueur les a conduits à une humiliation publique. Les recalés auront 72 heures pour contester la décision devant la Cour Constitutionnelle, mais sauf miracle, la course à la présidence se jouera désormais entre les quatre candidats validés, réduisant à néant les espoirs de renouveau annoncés par certains.

Le verdict est clair : en politique, l’amateurisme ne pardonne pas.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *